Le 1er février 2022, Duke CPA inc., un petit cabinet comptable de Cowansville, municipalité située à environ une heure au sud-est de Montréal, a fusionné avec MNP. Fondée en 1959 par William David Duke, Duke CPA inc. met son expertise de la certification, de la comptabilité, de la fiscalité et de la gestion du patrimoine au service d’une clientèle issue de nombreux secteurs. Aujourd’hui, c’est son fils William Gray Duke (connu sous le nom de Bill), associé directeur général, accompagné de ses associés, qui donne un second souffle à cet héritage. En effet, poussés par un contexte opérationnel de plus en plus complexe et par le désir d’élargir l’étendue de leurs services, ils ont fait le choix de passer à la vitesse supérieure en fusionnant avec MNP. Nous avons rencontré Bill pour mieux le connaître et en savoir davantage sur ses projets.
Avez-vous toujours voulu devenir comptable?
Non, pas du tout. Au départ, je souhaitais être biologiste de la vie marine. J’ai d’abord étudié la chimie, mais un cours de physique m’a incité à tout remettre en question. Je me suis alors tourné vers le domaine des affaires. J’ai décroché mon diplôme en commerce, puis j’ai fait un MBA spécialisé en finance à l’Université Concordia. Par la suite, j’ai joint les rangs de l’entreprise de mon père avant de suivre des cours de comptabilité et d’obtenir mon titre de comptable professionnel en 2001.
Qu’est-ce qui vous plaît dans la comptabilité?
J’aime non seulement le côté analytique de cette discipline, mais aussi le fait d’être au service des clients. Chaque client fait face à ses propres défis, et il est intéressant de l’aider à les surmonter pour qu’il puisse se remettre en selle et atteindre ses objectifs.
Comment décririez-vous l’approche que vous adoptez avec vos clients?
La première étape, c’est de les écouter. Ça peut paraître simple mais, au début, ça ne coulait pas de source. Mon but est de comprendre leurs objectifs et de cerner leur personnalité, afin de déterminer la meilleure façon de travailler avec eux. C’est aussi durant cette phase que je décortique les problèmes pour distinguer les composantes d’ordre technique de celles liées à la fiscalité, aux affaires ou encore au mode de gestion de l’entreprise. Une fois que j’ai bien compris tous les tenants et les aboutissants, je fais appel à mon sens analytique pour apporter des solutions. Ce qui m’a plu chez MNP, c’est que cette approche faisait partie intégrante de la culture d’entreprise.
Pour vous, qu’est-ce que la valeur ajoutée?
Il s’agit d’un concept large, qui peut prendre diverses formes. En fiscalité, la valeur ajoutée désigne presque toujours les leviers à notre disposition pour aider le client à réduire le montant de ses impôts, que ce soit immédiatement ou dans le futur. Sur le plan de la comptabilité, beaucoup de clients considèrent les états financiers comme un mal nécessaire qu’ils sont obligés de présenter à leurs bailleurs de fonds ou à des fins fiscales. Dans ce cas, la valeur ajoutée consiste à réduire le plus possible les coûts et à s’assurer que les états sont exacts, afin qu’ils deviennent aussi un outil utile à la prise de décisions. Mais pour nous, la valeur ajoutée réside avant tout dans les occasions intéressantes que nous pouvons présenter à notre client, auxquelles il n’aurait peut-être pas songé par lui-même.
Êtes-vous actif dans la communauté?
Absolument, et ça ne date pas d’hier. Depuis au moins 20 ans, je suis trésorier et administrateur de la Fondation Butters. Elle offre des services et des programmes aux autistes, aux personnes ayant une déficience intellectuelle et à leur famille en Montérégie, au Québec. Mon père a commencé à collecter des dons pour la Fondation dans les années 1970. Depuis, nous avons pris le relais et récolté des millions de dollars, qui ont notamment permis de construire des maisons, de créer des camps d’été et de financer la recherche. Je suis par ailleurs le fondateur du Village acoustique, un organisme qui donne aux musiciens la chance de se produire en concert. La protection de l’environnement est une autre de mes passions : je suis donc aussi administrateur et trésorier de la Fondation des terres du lac Brome, et membre de la Southern Utah Wilderness Alliance.
Comment envisagez-vous votre avenir au sein de l’entreprise?
J'ai rejoint le cabinet (celui de mon père) en 1987, je suis devenu associé directeur en 1990 et j'occupe ce poste depuis lors. Je me retire désormais de ces fonctions, et je me réjouis de pouvoir me consacrer davantage à la clientèle. Grâce à MNP, nous avons désormais accès à un vaste réseau de soutien et à du personnel technique, ce qui nous permettra de servir encore mieux nos clients. J’ai également hâte de promouvoir le cabinet. MNP a connu un essor relativement rapide au Québec, et je vais participer à y asseoir davantage notre notoriété. Je sais par ailleurs que le cabinet est très investi dans des missions caritatives et qu’il participe pleinement à la vie de la communauté. Je suis donc impatient d’apporter moi aussi ma pierre à l’édifice.
Quelles sont vos activités en dehors du travail et du bénévolat?
J’ai l’esprit aussi bien analytique que créatif. J’adore jouer de la guitare et écrire – je travaille en ce moment à la rédaction de deux livres. Je pratique également le squash et le ski de manière assez intensive, et j’aime jouer au golf ainsi que pratiquer l’escalade avec mon plus jeune fils.
Vous souhaitez en savoir plus sur Bill ou découvrir comment il peut vous aider? Communiquez avec lui au 450 263-4123, poste 231, ou à l’adresse [email protected].